HISTORIQUE

Les quartiers de logements sociaux

Issu d’un programme de construction national lancé au début des années 2000, les quartiers de logements sociaux avaient pour objectif de permettre l’accession à la propriété pour des familles modestes et à la faible revenus, et d’apporter des réponses à la crise nationale du logement: les 501, les 738, les  320 et les 1008. Sous -dimensionnés, les quartiers cristallisent un grand nombre d’enjeux nationaux: une économie largement portée par le secteur informel, un taux de chaumage élevé, un important nombre d’individus vivant en dessous du seuil de pauvreté national, un faible accés a l’éducation, à la culture, aux loisirs, à la politisation, à la démocratie participative, et à une information de qualité, aggravant les factures sociales et économiques.

La jeunesse au sein des quartiers

Les jeunes du quartier souffrent d’un manque d’accès à l’éducation et à des opportunités professionnelles, freinant leur émancipation et les contraignant à rester dépendants du foyer familial. Cette situation entraîne la naissance d’importantes frustrations ayant notamment pour conséquence l’augmentation des actes de délinquance juvénile (vols, cambriolages, etc.), à l’origine de l’amplification des fractures entre les groupes composant la société locale, et de la fragilisation des relations intergénérationnelles. La difficulté pour les jeunes de trouver des moyens pour s’exprimer renforce leur colère, et entrave leur engagement citoyen et politique.

Le multiculturalisme, creuset de developpement

Cependant, ces quartiers de logements sociaux sont aussi marqués par une importante diversité culturelle, réelle opportunité de développement favorisant un vivre ensemble pacifié. De nombreuses communautés cohabitent en effet dans le quartier : Dogon, Sénoufo, Soninké, Touareg, Peulh, Bambara, Bozo, Tamasheq, autant de peuples portant des pratiques traditionnelles uniques, conférant au quartier un aspect multi-ethnique et pluri-culturel. La diversité des langues, des traditions, des pratiques et des religions participe à l’identité du quartier des 1008 et environs et constitue le socle commun des communautés locales. La valorisation de cette richesse culturelle est un levier pour améliorer le cadre de vie du quartier, dont les dynamiques démographiques et sociales représentent une réelle opportunité : les femmes et notamment les jeunes femmes sont les gardiennes des traditions coutumières et donc des acteurs clefs dans la valorisation des identités locales; plus généralement les jeunes, très nombreux au sein des logements sociaux, sont des vecteurs de modernité et des acteurs du changement, notamment par les pratiques artistiques et culturelles urbaines et contemporaines, et représentent des piliers de la création et de la diffusion culturelle.

Les partenaires

Cependant, ces quartiers de logements sociaux sont aussi marqués par une importante diversité culturelle, réelle opportunité de développement favorisant un vivre ensemble pacifié. De nombreuses communautés cohabitent en effet dans le quartier : Dogon, Sénoufo, Soninké, Touareg, Peulh, Bambara, Bozo, Tamasheq, autant de peuples portant des pratiques traditionnelles uniques, conférant au quartier un aspect multi-ethnique et pluri-culturel. La diversité des langues, des traditions, des pratiques et des religions participe à l’identité du quartier des 1008 et environs et constitue le socle commun des communautés locales. La valorisation de cette richesse culturelle est un levier pour améliorer le cadre de vie du quartier, dont les dynamiques démographiques et sociales représentent une réelle opportunité : les femmes et notamment les jeunes femmes sont les gardiennes des traditions coutumières et donc des acteurs clefs dans la valorisation des identités locales; plus généralement les jeunes, très nombreux au sein des logements sociaux, sont des vecteurs de modernité et des acteurs du changement, notamment par les pratiques artistiques et culturelles urbaines et contemporaines, et représentent des piliers de la création et de la diffusion culturelle.
Depuis 2021 SEED, une association française de solidarité locale et internationale s’est engagée auprès de Street Movie pour monter le projet Aw Djigui. Pour plus d’informations : www.ongseed.fr

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